Camille Montagne habite dans une vallée de la Haute-Gaspésie, sur le territoire mi’gmaq non cédé de Gespe’gewa’gi, où elle s’efforce de prendre soin de sa communauté et de tramer des imaginaires féministes queers. Elle aime raconter des histoires et surtout en écouter, au creux du lit, autour du feu ou du comptoir de cuisine. Camille cherche les contes comme on collecte les cailloux, pour les traîner au fond d’une poche ou les poser au bord d’une fenêtre. Les sentiers obliques que le merveilleux nous invite à prendre la fascinent.